بالفيديو: هكذا يسهر مركز القيادة بولاية أمن البيضاء على استتباب الأمن بالعاصمة الاقتصادية

Said Bouchrit / Le360

في 30/05/2022 على الساعة 10:12

داخل ولاية أمن الدار البيضاء المتواجدة بشارع الزرقطوني تنتصب بناية اختير لها اسم المركز الرئيسي للقيادة والتنسيق. صرح خدماتي من الجيل الجديد يتولى تنسيق عدد من العمليات الأمنية والأساسية والحيوية.

مركز الرئيسي للقيادة والتنسيق بمقر ولاية أمن الدار البيضاء الذي شرعت المديرية العامة للأمن الوطني بالعمل به في السابع من أبريل الماضي، يحتضن مجموعة من العمليات الأمنية الأساسية والحيوية ضمن بناية واحدة. وداخل هذا المركز يتم العمل على تدبير نظام كاميرات المراقبة بحاضرة الدار البيضاء، ثم مواكبة حركية النقل والتنقل داخل هذا القطب الاقتصادي والحضري، علاوة على الجمع بين الاستجابة لنداءات النجدة الصادرة عبر خط الهاتف 19 وتدبير تدخلات رجال الشرطة بالشارع العام ضمن فضاء معلوماتي وعملياتي موحد ومندمج.

المركز هو عبارة عن بناية مكونة من طابق أرضي وأربعة طوابق تمتد على مساحة تتجاوز 500 متر مربع، متصلة خارجيا بشبكة تتكون من 210 كاميرا عالية الجودة تتحرك وفق زاوية 360 درجة.

ويحتوي الطابق الأرضي من هذه البناية على قاعة متعددة الاستعمالات يمكن استخدامها في تنظيم دورات التكوين المستمر والتخصصي، وعقد مختلف اللقاءات المتعلقة بالشأن الأمني بالمدينة.

كما يضم هذا المركز قاعة للقيادة والتنسيق (قاعة متطورة للمواصلات) تمتد على طابقين، يشمل الأول منه قاعة متعددة المهام، يعمل بها مجموعة من مناولي الخدمات على تلقي نداءات النجدة الصادرة عن المواطنين عبر الخط الهاتفي 19 بنظام7/7 و24/24، وذلك عبر أرضية تقنية تم تطويرها خصيصا من أجل تلقي ومعاجلة أكبر عدد ممكن من الاتصالات بشكل متزامن، كما يتم تدوين المعطيات الأولية لاتصالات النجدة بشكل فوري ضمن قاعدة معطيات معلوماتية، قبل أن يتم توجيهها بشكل آني وفوري إلى قاعة تدبير المواصلات المكلفة بتوزيع المهام على فرق شرطة النجدة العاملة بالشارع العام.

كما يشتمل طابق آخر من هذا المركز على قاعة مواصلات عصرية ومتكاملة، وهي عبارة عن منظومة متكاملة تعمل على متابعة التدخلات الميدانية لمختلف فرق الشرطة العاملة بالمناطق الأمنية الإحدى عشرة التابعة لولاية أمن الدار البيضاء. ويسهر موظفوا الشرطة على تلقي نداءات النجدة وتنفيذ المستوى الثاني من مسار معالجتها، وذلك بتوجيه الدوريات الميدانية الأقرب جغرافيا إليها، ومتابعة نتيجة هذه التدخلات وتوثيقها ضمن قاعدة معطيات معلوماتية ذات تحيين آني، مع التزامهم بقواعد صارمة من النجاعة والاستجابة الفورية والإيجابية لنداءات المواطنين وفق مدد زمنية مدروسة بشكل مسبق حسب المسافة الجغرافية.

تصوير وتوضيب: سعيد بوشريط

تحرير من طرف فاطمة الكرزابي
في 30/05/2022 على الساعة 10:12

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Salam Mouna, Très touché par la sincérité brute de ce cri du coeur de ta raison professionnelle, car nous partageons sans doute la même passion pour ce métier que tu as exercé et dans lequel tu te reconnais encore malgré tout, au nom de l'idéal dont il procède. C'est d'ailleurs ce qui me fait sortir de ma réserve pour te rendre cet hommage mérité. D'autre part, bravo pour ton courage éminemment citoyen de te prononcer ainsi sur le cas de ce patron de presse dont il s'est avéré qu'il faisait honte à sa fonction et à son statut voire à sa propre statue ;-) je veux parler du personnage quasi tutélaire qu'il a érigé dans l'imaginaire de son lectorat, dans la logique politique de ce quatrième pouvoir dont on devrait se méfier davantage des citizen kane qu’il a le pouvoir d’engendrer. Hélas il semble que l’incarcération du bonhomme n’a pas découragé ses lecteurs fidèles, pour ne pas dire sectaires, de continuer à se nourrir de sa feuille de chou. C’est là, précisément, la malédiction de notre journalisme qui s’est majoritairement employé à dire aux gens ce qu’ils avaient envie d’entendre, particulièrement la presse partisane et militante dans ses avatars, de « Souffles » à « Telquel » en passant par « Al Mouharrir », « Demain », « Al Michaal », « l’Opinion », etc. Tu me diras « Le Matin du Sahara » lui aussi sert à ses lecteurs la soupe qui convient à leur idéologie. Sauf que ce quotidien-là est comme tu le sais l’organe de presse officieux de l’État marocain, ce qui le rend nettement plus légitime que les autres à faire œuvre d’information voire d’endoctrinement. Tu parles de sacerdoce ? Tu as raison, la fonction d’informer est à la base de tout le processus de prise de décision « démocratique ». C’est en étant bien informés que les citoyens sont à même de prendre les décisions les plus judicieuses. Voilà pourquoi la fonction d’informer relève logiquement de la fonction gouvernementale, à cette nuance près que son activité est déléguée ou concédée, par la force des choses, à des entreprises privées qui sont censées informer le citoyen dans le sens des intérêts supérieurs bien compris de l’État et de la Nation. Résultat : une presse privée foncièrement mercantile et pousse-au-crime consumériste. Mais voilà que les citoyens marocains ont commencé à se rendre compte que les journalistes n’avaient pas de scrupules à employer les moyens de l’État afin de le combattre. Il parait que désormais il n’y a plus de rayures rouge et verte sur la carte de presse, mais elle est encore délivrée au nom du Royaume du Maroc et sous la tutelle du ministère de la Communication, non ? Ce qui fait des journalistes des espèces de fonctionnaires, n’est-ce pas ? Le voilà donc le sacerdoce que tu aurais du identifier au lieu de te lancer dans le combat journalistique et politique douteux que M. Benchemsi a mené contre son pays. On finirait ainsi par avoir pitié de ce pauvre État marocain forcé de tolérer et de financer par-dessus le marché les agissements plus ou moins subversifs d’organes de presse relevant de boutiques idéologiques, mercantiles ou autres, au nom du pluralisme démocratique etc. Avec la cerise sur le gâteau (celui du chiffre d’affaires publicitaires, évidemment ;-) l’élection récente de M. Moujahid à la présidence de notre tout nouveau Conseil national de la Presse ! Le chantre emblématique du journalisme socialo-progressiste syndical et militant à la tête de l’institution censée permettre à la presse d’être encore mieux au service du citoyen, sans autre parti-pris que celui du devoir de BIEN informer… Il faut croire au Père Noël pour avaler ça. Finissons-en donc avec le concept foireux de « quatrième pouvoir ». Avec pour commencer cet abrégé de la problématique abordée par un titre de la collection Que Sais-je ? intitulé « Les médias », paru en 2014 : « Edmund Burke, homme politique et écrivain britannique, utilisa pour la première fois l’expression « quatrième pouvoir » pour condamner, en 1790, la Révolution française. En 1840, Balzac lui emprunta la formule, dans ce même article de La Revue parisienne où il lançait sa célèbre diatribe : « Si la presse n’existait pas, il ne faudrait pas l’inventer… » En juin 1978, Aleksandr Soljenitsyne, s’adressant à des étudiants de Harvard, lançait cet avertissement aux démocraties occidentales : la presse est devenue la force la plus importante des États-Unis ; elle dépasse, en puissance, les trois autres pouvoirs. En 1984, un journaliste français, François-Henri de Virieu, connu pour avoir interrogé la plupart des hommes politiques dans l’émission télévisée hebdomadaire, « L’heure de vérité », publie un livre intitulé La Médiacratie. Il plaide en faveur d’un régime qu’en bon démocrate il devrait condamner : celui dont le pouvoir, son organisation et son fonctionnement, est sous l’empire exclusif des grands organes d’information, et notamment de la télévision. Le mot mediaklatura est utilisé, à la même époque, pour dénoncer ceux qui utilisent les médias – les dirigeants et les journalistes – pour manipuler l’opinion ou pour téléguider les pouvoirs établis – à l’instar de la nomenklatura de l’Union soviétique. Quinze ans plus tard, Serge Halimi, disciple du sociologue Pierre Bourdieu, assimile les journalistes à de « nouveaux chiens de garde ». Il fait d’eux à la fois les complices des puissants et leurs propagandistes zélés… » Tout ça pour te dire que tes états d’âmes de journaliste dépitée sont la promesse d’une prise de conscience salutaire pour ta profession au service de ton pays. C’est à la tête du Conseil national de la Presse que tu devrais être, lorsque tu auras bien compris à quel point il y davantage d’honneur pour les journalistes à exercer sous la tutelle d’un ministère de l’Information, que sous l’administration d’un ministre de la Communication, puisque tu es si convaincue que l’information n’est pas de la communication. Oui mais aïe, une certaine catégorie de Marocains a encore mal du temps ou les ministères de l’Intérieur et de la Communication étaient incarnés par la même personne. Profitons donc de l’occasion pour rappeler que si les opposants politiques de l’époque n’avaient pas employé les moyens qu’ils ont employés pour combattre et abattre l’État marocain, ce dernier n’aurait eu aucune raison de réprimer cette subversion aussi implacablement qu’il l’a fait. Tu veux un exemple des moyens en question ? Les émeutes sanglantes de 1965, qui ont commencé par l’embrigadement des écoliers par les militants de l’UNEM, bras armé syndical de l’UNFP. Un autre ? Les émeutes non moins sanglantes de 1981, orchestrées par l’USFP et son bras armé syndical, la CDT. Autant de boutiques, entre autres pas franchement loyales et qui ont dévoyé la presse nationale dans des combats calamiteux : des générations de Marocains ont ainsi été sacrifiées et vouées au martyre au nom d’idéaux aussi foireux que le nationalisme républicain, le marxisme prolétarien ou l’islamisme dogmatique. Et d’ailleurs on en est encore là aujourd’hui, nos écoles et de nos universités sont gravement parasitées par le militantisme et l’activisme politico-syndical, au détriment de la cohésion nationale. Se servir de la presse pour endoctriner le peuple et l’instrumentaliser contre l’état, tu vois plus pervers que ça ? Et si sur la base de tout ça tu nous réinventais le journalisme et le nationalisme dans la foulée ? Respect en tous cas pour ta vocation de jeunesse, même s’il est temps pour toi de la confronter à la réalité des enjeux de la fonction d’informer et, permets-moi de le répéter, du DEVOIR de BIEN informer. Quant à monsieur machin, le patron de presse embastillé, le moins que l’on puisse dire est qu’il l’a bien cherché :-]

Cher Madame, j'ai saisi votre message et malheureusement ce ne sont pas les mauvaises plumes qui vont vous décourager pour contribuer à votre façon d'agir et d'assainir un milieu ô combien pourri. Bon courage

Même si j'approuve totalement votre pensée et ne doute pas de votre motivation pour que cette affaire soit du seul ressort de la justice et en dehors de toute prise d'influence, je ne peux me cacher d'éprouver un agacement face au message fou furieux de l'article, usant d'un langage aggressif, répétant injures et provocations et tournant en rond par moments. Je n'y trouve malheureusement pas de signe d'une distance suffisante, le sortant du cercle de l'émotivité et le rapprochant de la raison objective. Je crains même qu'il rate son but journalistique à proprement dit. Non pas que vous n'ayez pas raison d'être furieuse vu l'indécence des essais de manipulation mais ne peut-on pas attendre - précisément- du journalisme d'avoir une certaine hauteur pour étayer son idée avec adresse? Serait-ce trop attendre du journalisme qu'il use d'un style objectivement argumenté et d'un langage différent de ceux des forums et de certains blogs d'écrivains amateurs? Peut être que l'effet serait plus permanent chez le lecteur?

On comprend parfaitement ce cri d indignation. Les violeurs se croient tout permis car ils ont le support de gens influents( presse, famille...) le coupable devient la victime et la vraie victime peut aller se suicider si cela lui chante. Quel monde!

Madame, c'est bien caricatural ce qui suit mais j'ose, et alors ? le sensé et l'insensé s'exprime, je serais le 1er peut-être, le second, certainement selon mon parti pris et vos répliques, Ma caricature serait de renvoyer Mme Lahrech a une visité des abattoirs et qu'elle observe qui est victime de qui et pourquoi, quant a la perversité de certains journalistes, chroniqueurs pseudo écrivains sociaux et consorts . oui Mme Lahrech ce "pervers et odieux individu qu'est le bouachrine a longtemps sous son image de "mignon" fait ses horreurs a des femmes qu'on a osé accusées de consentantes au départ, en occident y a un droit de cuissage plus pernicieux que chez vous au Maroc mais comme au nom de la parité et de ce vieux mouvement dit a tort MLF, tout est tacite; le Maroc n'a rien inventé, il a juste mu et sa mutation comporte des abus dans tous les domaines, ne croyez surtout pas que je me fais ors sujet mais c'est ma façon du parallèle, alors respects Mme

Certes vous êtes une chroniqueuse de valeur mais pour moi vous restez aussi une journaliste qui ose appelé un chat un chat et une carotte une carotte. Grand respect.

Entièrement d'accord. Il faudrait juste rajouter qu'un vrai journaliste n'a pas de jugement ni d'opinion à communiquer aux lecteurs. Certains régimes n'ont pas intégré cette subtilité que l'on apprend à l'école de journalisme.

N'eût été la date d'aujourd'hui, j'aurais été tenté de penser que Mouna nous ressortait sa rengaine des deux énergumènes de sa chronique "Du sexe dans la cité" du 25/10/18. Les professions sacerdotales sont connues et le journalisme n'en fait pas partie. Dans ses débuts, la presse jouait certes un rôle très important, si important que Zola avait obligé, grâce à "J'accuse", la justice française à revoir le jugement de Dreyfus. De notre temps, parce que Dame presse a acquis le grade de quatrième pouvoir, ses adeptes se croient investis d'une autorité qui leur permet de tout dire, de tout faire, dans l'impunité totale car ils croient être au-dessus de la loi et gare à qui touche à eux! L'équipe de Bouachrine veut faire feu de tout bois, quitte à porter préjudice à toute une nation, mais, ne t'en fais pas Mouna, il paiera doublement cher; la facture de ses conseillers et la purgation de sa peine.

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